mercredi 24 janvier 2007

One day at a time...

... c'est comme ça qu'on dit ?
Quinze jours sans bloguer. La dernière fois que ça m'était arrivé, j'avais laché prise pour la douce farniente de Sausset, et les conséquences qui s'en suivirent (merci à toutes celles et à tous ceux qui étaient là pour mes 35 ans, ça m'a reconnecté un temps soit peu avec le réel)

1. You're under arrest...

Je passe sous silence les quelques derniers jours d'une mission rébarbative (dont je me refuse de parler tellement c'est exhorbitant de conneries ; et puis pour ce qui est des collègues nazes, Canthilde en parle trés bien ici)
Puis embrayage cash sur une autre mission et les cauchemars dont je suis encore l'objet... Et là, quand même, deux mots d'explications. A bosser dans une boîte ouverte aux quatre vents qui accepte encore les gros réglements en liquide, on finit par tenter le diable. C'est ainsi que tout le personnel (dont moi) avons été braqués dans l'après-midi de mon arrivée. Gamins cagoulés et armés, hold up à l'américaine, et vague sensation que la vie va s'arrêter à 35 ans, une bastoss dans la tête.
Plus de peur que de mal. Rien à déplorer hormis le butin et la standardiste qui doit être encore dans les choux à l'heure où j'écris.

2... 'cause you're the best

Aussitôt la mission terminée, j'ai à peine le temps de me remettre de tout ça que j'embraye sur autre chose qui s'avère être un CDI. Jamais je n'aurai pensé que mon CV intéresserait le boss. Le soir de l'entretien, j'avais été amorphe alors que tout le monde dans la boîte semblait tourner sous stéroïdes, mon parcours professionnel est en lignes brisées et côté compétences je suis encore un néophyte. J'ai pourtant débuté lundi dernier avec un boulot de titan, du genre à boucler les 35 heures dès le mercredi soir.

3. you better work...

2007 débute au-delà de mes espérances et m'inscrit dans une continuité à laquelle je ne m'étais pas habitué. Il y a du pain sur la planche plus qu'il n'en faut, mes journées passent à une vitesse dont je suis le premier étonné, et l'ambiance est du tonnerre dans le site principal où je bosse (l'autre site est plus... lénifiant, on va dire, mais j'y suis peu)
Finalement, je corrige la phrase écrite plus haut : ma vie commence à 35 ans.

4... supermodel of the world

Evidemment, dans ce type de job, exit les jeans (même de marque !) et comme c'est la période des soldes, j'en ai profité pour relooker la garde robe. En plus sobre, certes, mais en aucun cas austère. Bien s'habiller et prendre soin de soi, ça créée des liens. Du compliment d'une collègue sur les hommes qui savent se vêtir ("Oui, certains lisent l'équipe dans le TGV, moi je lis Vogue") à la question compassée d'un autre collègue lui aussi fraîchement débarqué et qui, apprenant que j'allais nager les jeudis soirs, était intéressé pour m'accompagner ("Ah bon ?")

5. Deep honey

Des souvenirs du soir de réveillon aux perches tendues que je reçois au boulot, je ne sais vraiment comment me situer. La période glaciaire qui s'est étalée de novembre au week-end dernier me pousse à taire tout ce qui peut commencer à bourgeonner dans la cage thoracique.
Avoir gelé une liaison à distance impossible à supporter (et même si elle m'apportait l'essentiel, sa confrontation à la réalité ne lui a laissée aucune chance) mais pire que tout le petit feu de paille qui a viré à l'incendie de forêt courant décembre avant de tout laisser en cendres, tout ça a cadenassé la boîte à bijoux.
Mais bon, il y a eu le week-end du 13 janvier...
Et j'aurai du mal à oublier son soutien ce dernier vendredi soir de 2006 où j'ai implosé...

Et l'année s'ouvre sur un affect en tabula rasa. Avec encore des cendres. Il paraît que ça nourrit bien le sol, les cendres. Je ferai en sorte que.

Que de choses à raconter aux parisiens ce week-end !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

ouf la lecture de toutes tes péripéties ça essouffle un peu ! Garde la pêche ! Bises

Anonyme a dit…

Fais gaffe, avec tous les rebondissements de ton actualité, tu vas finir scénariste à TF1 !

Lunaba a dit…

ça fait du bien de te retrouver :)
entier :p

[aparté] tu ne m'as toujours pas dit si le bougainvilliers se plaisait chez toi ??