mardi 9 janvier 2007

Courbes

Week-end de oufs et sommeil en retard, au verso d'un échantillon de vie sociale bien remplie. J'en avais gardé quelques souvenirs, à défaut d'une pratique intensive ces quatre derniers mois. La chaleur dans un lit à deux, à la double saveur de découverte et de souvenirs, les heures de petit sommeil, au matin changer les draps, faire du café trés fort, et filer à la gare, direction la mer.

En épousant les courbes le long de la ligne à grande vitesse, le train me met entre parenthèses d'une période désagréable. L'ambiance se dégrade au boulot, les tâches qu'on me confie me désespèrent par leur ennui, j'aimerais me projetter dans le temps à la même vitesse que ce train. Côté jardin, j'attends aussi que le temps oeuvre sur les séquelles, voulues ou subies, de 2006.



Sur place, l'improvisation est le maître mot pour le plus grand plaisir de tous. Cousins, cousines, grand-mère, bouteilles et tartes à la frangipane se suivent à un rythme effréné. Point d'orgue : sortie samedi soir avec ma cousine de Boston, guest-star in France pour deux semaines, dans un endroit nommé "La Fiesta" (tout un programme en soi) sur fond de dance, de margharitas et de mojitos.

En rentrant ici dimanche soir, l'impression que Lyon avait un secret que l'on ne m'avait pas confié. J'apprends le lendemain que ma mission se termine prématurément ; qu'aujourd'hui j'en démarre une autre demain. L'improvisation semble le maître mot ici aussi, on dirait. Pour mon plus grand plaisir. D'autres bonnes nouvelles sont venues me saupoudrer aussi, ça et là. Quelques flocons qui se posent sur un coeur un peu moins lourd quand il expire.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

à propos de flocons, ils devraient tomber à partir de demain... bises